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La dermite estivale
14.March.2022

La dermite estivale

Les beaux jours sont là, mais aussi avec eux les insectes piqueurs en tous genres qui viennent mener la vie dure à nos montures.
Certains d’entre eux peuvent être à l’origine de problèmes de peau typiques de cette période comme, par exemple, la dermite estivale récidivante équine ou DERE.

Cette inflammation de la peau est la conséquence d’une réaction allergique du cheval à des protéines allergènes, des toxines et des anticoagulants contenus dans la salive des insectes piqueurs.

Tous les chevaux ne sont pas allergiques : il semblerait que cette propension à réagir de manière plus ou moins importante aux allergènes soit d’origine familiale et héréditaire sans toutefois qu’un gêne n’ait pu être clairement identifié.

Le cheval allergique, une fois piqué, développe une série de réactions en chaîne, immédiates (libération d’agents inflammatoires, par exemple) mais aussi différées (cellules inflammatoires qui migrent dans l’épaisseur de la peau). Les symptômes peuvent donc durer bien au-delà de la piqûre.

Ces réactions allergiques, hautement prurigineuses (fortes démangeaisons), conduisent aux premiers symptômes caractérisés par une importante envie de se gratter contre tout support possible. Ce comportement induit des symptômes secondaires consécutifs au grattage : altération de la peau, chute des poils, arrachement de l’épiderme, squames, ulcération de la peau qui devient épaisse et cartonneuse.

Ces lésions secondaires touchent principalement les zones de l’encolure, la tête, la ligne du dessous ainsi que la croupe. Elles sont particulièrement spectaculaires au niveau de la crinière et de la queue qui peuvent être complètement arrachées et dégarnies.
Cette affection de la peau est, en général, saisonnière, car liée à la présence des insectes piqueurs. Toutefois, les symptômes peuvent persister plus longtemps suite à un épaississement durable de la peau.

Comment agir contre la dermite estivale des chevaux ?

La prévention :

Contre les insectes, le cheval possède des chasse –mouches naturels : la crinière et la queue.

  • On évitera donc pendant cette période de lui couper le toupet, les crins et la queue.

On peut aussi lui fournir un congénère placé tête-bêche afin qu’ils s’entraident mutuellement à la chasse aux insectes.

On peut aussi limiter au maximum les probabilités de rencontre des chevaux avec les insectes :

  • en choisissant des pâtures éloignées de ruisseaux ou d’eaux stagnantes propices au développement des larves des insectes,
  • en choisissant des pâtures ventées où les insectes seront moins nombreux,
  • en couvrant les chevaux de moustiquaires,
  • en rentrant les chevaux durant les pics d’activité des insectes (aube, soirée),
  • en protégeant les chevaux grâce à l’utilisation de produits répulsifs,
  • en couvrant les zones sensibles par une fine couche d’argile de Manicougan qu’on laissera sécher.

En curatif :

En intervenant rapidement dès les premiers symptômes, pour éviter des complications infectieuses :

  • en utilisant un savon antiseptique, l’Active Soap, qui va permettre de réduire les risques d’infection tout en calmant les démangeaisons et en restaurant le tissu cutané

En cas de symptômes plus développés, il est conseillé de demander avis auprès de son vétérinaire.