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Le cuivre (Cu)

Le cuivre (Cu)

Le cuivre est un facteur antianémique, comme le fer et le cobalt ainsi que la vitamine B12.

Le cuivre participe à la myéline, la gaine protectrice des tissus nerveux.
Il favorise également la synthèse de la mélanine, le pigment qui donne la coloration des phanères, des poils et de la corne.

En bon équilibre avec le zinc, il améliore la qualité de la corne des sabots. Il intervient dans l’élaboration de l’élastine, une protéine voisine du collagène dont dépend l’élasticité des gros vaisseaux sanguins et des tendons.
Il stimule le développement et la résistance des os (fractures).
Il évite l’apparition d’excroissance cartilagineuse au niveau des boulets et des jarrets et l’épaississement des cartilages articulaires à l’origine des défauts d’aplomb et des boiteries.
Il intervient directement dans la vascularisation des os.

C’est donc un agent intéressant afin de réduire les risques d’ostéochondrose qui menacent les poulains à croissance rapide. L’ostéochondrose est favorisée également par une suralimentation énergétique.
Les excès de calcium, de zinc, de fer, de vitamines A et D tendraient à aggraver les lésions des cartilages en bloquant les actions du cuivre.

Besoins journaliers :

Entre 150 et 250 milligrammes pour un cheval de selle de 500 kg à l’entretien.
Les apports en cuivre doivent être en équilibre avec ceux en zinc : le rapport cuivre/zinc doit être d’environ 0,25.
Le cuivre peut être déficient à la suite d’excès de zinc ou d’autres minéraux : l’animal présente alors une carence malgré des apports satisfaisants.

Carence :

La carence n’est pas rare, surtout chez des chevaux nourris essentiellement avec du foin.
La teneur en cuivre du fourrage varie assez fort dans un intervalle allant de 3 à 8 milligrammes par kilo de matière sèche. La plupart des ressources fourragères étant carencées en cuivre.
Elle se manifeste par des défauts de croissance voire de l’anorexie, un déficit immunitaire, une dégénérescence de la peau (abcès, chute de poils, pigmentation), des sabots, des difficultés de fécondation, des malformations, des troubles cardiaques, pulmonaires, locomoteurs ainsi que par une fragilité osseuse.

Excès :

Le seuil de toxicité se situe vers 6 à 8 grammes soit 25 à 30 fois les besoins journaliers.
Il nuit à l’assimilation du zinc et du sélénium et provoque notamment des faiblesses de la qualité des sabots et des os.

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